Dec 28, 2015 | News

De Busan à Mexico: la feuille de Route pour l’Efficacité du Développement

Après Busan en Corée du Sud en 2011, qu’est-ce que l’Afrique doit attendre du Sommet de Mexico pour s’assurer que dorénavant le développement sera effectif, inclusif et durable.

Mr Christophe Tozo, Président de l’Union Nationale des Promoteurs de Petites et Moyennes Entreprises du Bénin. 

’L’Afrique doit aller à Mexico avec une vision claire  sur le partenariat entre les différents acteurs. Elle doit proposer  des stratégies  qui conduisent à l’action.

Pour ce qui concerne le secteur privé, ladite stratégie doit mettre un accent sur l’organisation et le réseautage du secteur privé en tenant compte des petites et moyennes entreprises  comme vecteur de la création d’emplois et de richesse.

De nouvelles règles doivent être mises en place par les pays africains pour exiger des multinationales l’application de la Responsabilité Sociale(RSE)des Entreprises dans sa globalité Après Mexico, l’Afrique doit renforcer sa plateforme pour que les acteurs soient plus opérationnels à travers la mise en place d’un mécanisme de suivi évaluation où, chaque composante, gouvernement, secteur privé et société civile, apporte sa contribution.’’

imageMr Mamadou Moustapha Seck, fonctionnaire principal en charge des Institutions régionales, du NEPAD et du MAEP au Ministère des Affaires Etrangères du Sénégal

‘’ Le binôme aide-crédit  qui a été depuis les indépendances  la source principale de financement du développement des pays africains, n’a pas été opératoire pour rendre effectif le décollage du continent. Mais malgré  les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements de Monterrey(2002), de la Déclaration de Paris(2005) et du Programme d’Action d’Accra(2008)  en matière d’efficacité de l’aide, celle-ci n’est pas à même de résoudre de manière globale et efficace la question du développement de l’Afrique.

En clair, il faudrait urgemment renforcer les capacités et la mobilisation des ressources domestiques pour sortir du cycle infernal de l’aide et amorcer le développement du continent comme stipulé dans la Déclaration de Busan.

Il faudrait pour ce faire que l’Afrique exploite et gère judicieusement ses ressources naturelles  afin qu’elle prenne la liberté d’inventer sa propre voie avec, comme préalable la mise en œuvre de mesures hardies  pour, entre autres, travailler à bâtir la paix et la sécurité, développer son secteur privé, renforcer ses institutions financières  et de micro financement  et asseoir la bonne gouvernance et son corollaire qu’est la transparence pour l’assainissement de l’environnement des affaires afin de mieux attirer les investissements.