Jun 03, 2016 | News

Sommet CEDEAO : Le Sénégal et le NEPAD signent un accord de siège

Le Sénégal et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) viennent de signer un accord de siège. La cérémonie s’est déroulée en marge du 49 ème Sommet de la CEDEAO ouverte ce samedi 4 juin à Dakar. « Je me félicite de procéder à la signature renouvelée de l’Accord de Siège entre le Sénégal et l’Agence du NEPAD, organe technique et bras armé de l’Union africaine pour la promotion du développement du Continent », a déclaré le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye.

Lui qui a reconnu que « par cet accord renouvelé, le Sénégal réitère son engagement en faveur du NEPAD dont, il faut le rappeler, il est un des pays initiateurs ; il renouvelle également sa foi et sa conviction au fait que la mise en œuvre des grandes orientations du NEPAD et de ses projets structurants constitue une passerelle majeure pour parvenir au développement du continent africain ». De l’avis de Mankeur N'diaye, « le Sénégal a décidé d’accorder au Bureau régional du NEPAD pour l’Afrique de l’Ouest, basé à Dakar, des facilités, privilèges et immunités afin de lui permettre d’exercer sa mission  dans les meilleures conditions ». Et c’est pour lui une « une forme de contribution supplémentaire du Sénégal au bon fonctionnement de l’Agence du NEPAD et au-delà, aux efforts de financement des activités de l’Union africaine ».

Lui répondant, le secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD, Ibrahim Mayaki a affirmé que « cet accord de siège nous permet de mettre en œuvre les projets du NEPAD ». Et Mayaki de dire que cet « appui très fort que le Sénégal nous accordé est le signe du caractère hautement performant de la politique étrangère du Sénégal ».

Le NEPAD a aujourd’hui 16 ans et et présent dans 52 pays. Les champs d’activités de cet organe sont l’agriculture, les infrastructures et la biotechnologie. Il s’y ajoute « une activité moins connue et pourtant fait des envieux en Europe et dans d’autres régions du monde, c’est le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs. C’est une approche originale qui vise à faire le bilan de la gouvernance (économique, politique…) dans des pays qui se portent volontaires », a expliqué Mayaki.